La situation a dégénéré sur le site après qu’un orpailleur a tué imprudemment une femme et blessé un enfant en voulant débloquer la sûreté de son arme, un pistolet, a expliqué à Wakat Séra, un orpailleur qui vit sur le site vieux il y a plus de 15 ans.
Les proches de la victime, les autochtones des lieux, ont pris ainsi à partie les chercheurs d’or et saccagé une partie du site qui s’étend sur plusieurs dizaines d’hectares.
Ces affrontements ont causé la mort de trois autres personnes, portant le nombre de morts à quatre désormais, selon notre source qui a affirmé que la vie de l’enfant blessé, conduit aux urgences à Gaoua, serait hors de danger.
Selon un habitant de Kampti, le gouverneur du Sud-Ouest, Tagsèba Nikiéma qui est allé sur le site, accompagné de plusieurs dizaines d’éléments des forces de l’ordre, précisément la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), une unité d’élite de la police et des éléments de la gendarmerie, s’est entretenu avec les responsables du site et demandé que les occupants des lieux (orpailleurs) quittent les lieux.
Depuis mardi, plusieurs centaines d’orpailleurs, massés devant les gares des compagnies TSR et STAF, ont effectivement commencé à quitter la ville de Kampti qui est sous « haute tension », nous a confirmé un habitant.
Par Mathias BAZIE