Face à la situation sécuritaire jugée très préoccupante, des manifestants ont battu le pavé le mercredi 17 novembre 2021 à Kaya pour demander la démission du pouvoir du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui aurait failli à son serment de protéger les Burkinabè et leurs biens et de défendre l’intégrité du territoire.
Des centaines de personnes ont sillonné des rues de Kaya, chef-lieu du Centre-Nord, une ville qui accueille plusieurs milliers de déplacés internes, chassés de leur localité d’habitation par les terroristes. Les marcheurs, après avoir égrené la chaîne de responsabilité du pouvoir actuel dans la situation sécuritaire délétère que vit le Burkina, ont appelé le chef de l’Etat, Roch Kaboré, à la démission.
Mardi, plusieurs dizaines de manifestants ont également sillonné des rues dans les capitales, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, de même qu’à Dori, chef-lieu de la région du Sahel du Burkina Faso, pour demander au président du Faso de quitter le pouvoir.
Depuis l’attaque dimanche du détachement de la Gendarmerie à Inata, à l’extrême Nord du pays, ayant fait 28 gendarmes tués en plus de quatre civils, des manifestations spontanées sont constatées dans les villes en vue d’interpeller les autorités sur la gravité de la situation sécuritaire que vivent les Burkinabè.
Par Wakat Séra
