Une délégation du gouvernement s’est rendue, au Centre hospitalier régional (CHR), à Kaya, le dimanche 25 août 2024, pour être au chevet des victimes d’une attaque terroriste qui a eu lieu la veille, dans le Centre-nord du Burkina Faso, notamment dans la localité de Barsalogho. Après avoir condamné l’attaque, l’équipe gouvernementale a rassuré que des dispositions sont mises en place pour la prise charge adéquate des victimes.
Le samedi 24 août 2024, la commune de Barsalogho, une localité située dans la région du Centre-nord, à 45 kilomètres du chef-lieu, Kaya, a subi, une attaque terroriste, selon plusieurs sources. Au lendemain de l’agression, des ministres, conduits, par Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat et porte-parole du Gouvernement, se sont rendus au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya pour apporter le soutien de l’Exécutif et tout le peuple burkinabè aux victimes et aux personnels soignants.
Le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo a qualifié de «lâche et barbare», l’attaque de Barsalogho avant de souligner que c’est le vrai visage du terrorisme. Ce sont « des criminels qui cherchent à affaiblir » le Burkina Faso en s’attaquant à des « civils innocents, sans distinction, dans le but de faire un maximum de victimes », a-t-il soutenu.
Le premier responsable du département la Santé, Robert Jean-Claude Lucien Kargougou, a assuré, que les soins nécessaires vont être apportés gratuitement aux victimes. Il a aussi affirmé que des dispositions spéciales ont été prises pour optimiser leur prise en charge, tant à Barsalogho qu’à Kaya, la capitale de la région du Centre-nord.
A la suite de M. Kargougou, le directeur régional de la Santé du Centre-Nord, Dr Mohamed Poda, a ajouté que des dispositifs ont été mis en place pour assurer le « triage, les évacuations et la prise en charge des blessés, y compris leur transfert à Ouagadougou pour des soins plus spécialisés ».
Selon plusieurs sources, des terroristes ont ouvert le feu sur des civils qui menaient des travaux communautaires. Aucun bilan officiel n’est disponible au moment où nous tracions ses lignes.
Il faut préciser que la délégation gouvernementale était composée de Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, par ailleurs porte-parole du gouvernement; du ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana; du ministre de la Santé, Lucien Kargougou et de Nandy Somé, ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire. L’on a noté aussi la présence du Chef d’état-major général de l’armée (CEMGA), le général Célestin Simporé.
Par Wakat Séra
