«Choisir sa banque et gérer la relation, c’est comme choisir sa femme parce qu’il s’agit d’une relation gagnant-gagnant de long terme, pour le meilleur et pour le pire». Ces propos sont de Nabi Issa Coulibaly, à la page 95 de son ouvrage « La banque en Afrique, ce que vous n’apprenez pas à l’école». Et ce sont avec des enseignements, comme ces propos, que dans cet ouvrage pédagogique constitué de 200 pages réparties en cinq grandes articulations, le cadre supérieur de banque, et ancien directeur général de La Poste Burkina, Nabi Issa Coulibaly, simplifie la banque, la montrant dans sa plus simple expression.
Ainsi, de la «typologie des banques», en passant par la «tarification du crédit», il casse les préjugés sur les banques. Dans ce sens, l’auteur de «Les transferts des migrants africains et le développement de l’Afrique» (2004), affirme, apportant chaque fois un argumentaire pour soutenir ses dires, que penser que «la banque est une voleuse» est «faux», tout comme le fait de croire que «la banque n’a pas pitié du client».
Il évoque également la «banque de demain» et bien d’autres aspects, si fait qu’à la fin de la lecture de cette «bible», le regard sur la banque changera pour celui qui boira à la source de Nabi Issa Coulibaly.
Préfacé par l’ancien directeur général de UBA Burkina, Gaspard Ouédraogo, et édité à la Grande imprimerie du Burkina (juillet 2021), la dédicace de «La banque en Afrique, ce que vous n’apprenez pas à l’école» est prévue pour ce jeudi 18 novembre 2021, à Ouagadougou.
Par Boureima DEMBELE
