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La CEDEAO prévoit des sanctions économiques et financières contre le Burkina Faso

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Le Lieutenant-colonel Damiba prêtant serment devant le Conseil constitutionnel

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est réunie, le vendredi 25 mars 2022 à Accra, en session extraordinaire, prévoit infliger «des sanctions économiques et financières» au Burkina Faso si ses exigences ne sont pas satisfaites.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui ont exprimé leur «profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat», ont exigé, au cours de la session extraordinaire tenue, le vendredi 25 mars 2022, sa «libération inconditionnelle et sans délai».

«La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire», lit-on dans le communiqué final de la session extraordinaire. 

«Très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à 36 mois par la Charte de la Transition», la CEDEAO qui «décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions» de la communauté «jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel», exige «la finalisation d’un chronogramme acceptable (…) au plus tard le 25 avril 2022». «Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur», prévient-elle.

Par ailleurs la CEDEAO appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du pays des Hommes intègres.

Le 24 janvier dernier, des militaires ont pris les armes pour évincer le président Roch Kaboré du pouvoir évoquant la situation dégradante de la sécurité au Burkina Faso.

Par Daouda ZONGO