La Fondation Don de Soi, présidée par la comédienne Samira Sawadogo, a organisé, ce samedi 5 décembre 2020, à Ouagadougou, une collecte de sang en collaboration avec les étudiants de l’Université de l’Unité Africaine (UUA), ex Institut Africain de Management (IAM Burkina), au profit des malades.
La collecte de sang organisée, ce samedi 5 décembre 2020, par la Fondation Don de Soi au sein de l’Université de l’Unité Africaine à Ouagadougou, entre dans le cadre des activités des 48 heures de la 5e édition de Don de Soi qui s’inscrit dans une démarche humanitaire visant à soigner, à apporter une participation citoyenne dans le domaine du développement local, socio-économique et culturel.
« Notre activité principale c’est les 48h de Don de soi. Il s’agit de consacrer chaque année 48h que nous collectons des dons pour donner aux personnes démunis », a déclaré la présidente de la Fondation, Samira Sawadogo.
Plusieurs étudiants ont manifesté leur intérêt à cette activité en participant à la collecte de sang. « Donner son sang c’est un acte qui sauve, raison pour laquelle, aujourd’hui à travers la fondation Don de Soi, je suis venue poser un acte communautaire qui consiste à donner mon sang pour aider des gens », a affirmé Rosine Marguerite Ouédraogo, étudiante en bâtiment et travaux publics, niveau Licence 2, exprimant sa joie « d’avoir donné (son) sang ». Elle a invité tous ceux qui hésitent encore à donner leur sang à « prendre leur courage à deux mains et (aller) poser (cet) acte qui sauve des vies ».
Quant à Clément Sawadogo, ancien étudiant de l’IAM qui s’est déplacé pour donner son sang, a soutenu qu’il est important de donner poser cet acte pour sauver des vies car il se pourrait qu’un jour on soit soi-même dans le besoin. « On ne peut pas prélever le sang des animaux pour sauver des hommes, donc c’est à nous les hommes de donner notre sang. On doit être solidaire avec ses semblables », a-t-il poursuivi.
« C’est un sentiment de fierté, surtout un sentiment de joie d’avoir réuni autant de jeunes pour ce don de sang, parce que (…) le don de sang est un problème de santé public au niveau du Burkina Faso », s’est exprimé Moussa Ahmed Diallo, fondateur de l’ex Institut Africain de Management, pour qui « si les jeunes sont sensibilisés à donner spontanément leur sang, ça va aider réellement les hôpitaux du Burkina Faso ».
A l’occasion de cette journée de collecte de sang, la Fondation Don de Soi a signé une convention avec l’Université de l’Unité Africaine, pour qu’elle puisse accompagner la fondation dans l’organisation de ses activités.
Pour M. Diallo la signature de la convention entre l’ex-Institut Africain de Management et la Fondation Don de Soi « répond à (leur) souci d’impliquer les jeunes qui sont les leaders de demain à pouvoir tendre la main à ceux qui en ont besoin ». « En les sensibilisant avec cette convention, les étudiants de l’ex-IAM seront impliqués dans toutes les activités (de la Fondation) et ils sauront qu’ils doivent donner un peu de ce qu’ils ont à ceux qui en ont besoin ».
Dans le cadre de cette 5e édition des 48h de Don de Soi, la Fondation a mené, en plus de la collecte de sang ce samedi, des activités telles que des cérémonies de remise de don à l’orphelinat Hôtel maternel et au site du guérisseur à Bassemyam sur la route de Saponé le jeudi 3 décembre 2020, organisé un arbre de noël pour les bébés qui vivent avec leurs mères détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), où, également, elle a procédé à une remise de don et organisé un match de gala, qui a opposé les artistes femmes aux détenues femmes, pour égayer la journée la journée du vendredi 4 décembre 2020.
La Fondation a saisi l’occasion pour octroyer des attestations de reconnaissance aux bénévoles qui l’ont accompagnée depuis la première édition des 48h de Don de Soi jusqu’à la 5e édition.
La Fondation Don de Soi est une structure non confessionnelle et à but non lucratif créée en 2018 par Samira Sawadogo, qui a pour objectif principal de contribuer au développement local, socioéconomique et culturel. Ses programmes s’articulent sur plusieurs volets tels que la prévention, l’alerte, le diagnostic, l’assistance, l’information et la sensibilisation.
Oumpounini MANDOBIGA (Stagiaire)