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La première livraison d’engrais russes sera en Afrique dans 48 heures

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A travers ce papier d’opinion, Amadou Yossi annonce la livraison d’engrais russes en Africaine.

«La première livraison d’engrais russes destinés au continent africain a quitté les Pays-Bas le 29 novembre 2022. D’un poids total de 20 000 tonnes, il sera livré au Malawi via le Mozambique. Il s’agit de la première d’une série de livraisons aux pays africains qui auront lieu dans les prochains mois.

Environ 280 000 tonnes d’engrais russes sont actuellement stockées dans des ports et des entrepôts en Europe, en attendant d’être expédiées en Afrique, où elles font cruellement défaut. À la mi-novembre, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergey Verchinin, a déclaré qu’il avait fallu plus de deux mois pour débloquer une seule livraison – 20 000 tonnes d’engrais – des Pays-Bas au Malawi. Selon lui, les sanctions occidentales empêchent le déblocage de quelque 280 000 tonnes d’engrais bloquées dans les ports de Lettonie, d’Estonie, de Belgique et des Pays-Bas.

Malgré ses propres difficultés internationales, la Russie reste un partenaire fiable et s’efforce par tous les moyens de soutenir ses partenaires en Afrique. Elle comprend mieux que quiconque que l’Afrique est en pleine saison des semailles et que les engrais russes peuvent contribuer à éviter une mauvaise récolte catastrophique en Afrique. En outre, les engrais russes ont toujours été qualifiés d’excellente qualité et ont bénéficié de la confiance des utilisateurs.

Rappelons qu’en novembre, le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé que la Russie était prête à faire don de quantités substantielles de céréales et d’engrais à l’Afrique. Toutefois, les exportateurs russes de denrées alimentaires et d’engrais sont depuis longtemps confrontés à des difficultés depuis l’imposition des sanctions. Les difficultés étaient liées à l’interdiction d’assurer les navires russes, de les faire entrer dans les ports européens et à la déconnexion d’un certain nombre de banques du système international SWIFT.

Le président russe a indiqué que le blocage des livraisons, en particulier des livraisons gratuites, aux pays les plus pauvres est totalement inacceptable. Le blocus des engrais, par exemple, a ralenti le développement agricole et exacerbé la crise alimentaire.

Les bonnes intentions de la Russie à l’égard de ses partenaires africains se heurteraient continuellement à la résistance des puissances européennes. Chacune de ces puissances avait son propre agenda. La France, par exemple, habituée à jouer un rôle déterminant parmi ses anciennes colonies, est bien consciente qu’elle aura du mal à concurrencer la Russie dans le secteur agricole. D’autres pays cherchent simplement à vendre leurs propres céréales à des prix gonflés. Pour eux aussi, le partenariat de l’Afrique avec la Russie n’est pas souhaitable.

Néanmoins, en dépit de tous les obstacles, nous pouvons constater, dès le premier lot envoyé, que la Russie est déterminée à tenir ses promesses. Elle a la force et les ressources nécessaires pour être compétitive et n’est pas encline à regarder l’opinion occidentale en arrière.»

Amadou Yossi