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Les parlementaires se sont penchés sur le sujet de la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne lors de la Conférence parlementaire sur le G5 Sahel au Siège des Nations unies à New York. Il est ressorti « l’Appel de New York » |
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Depuis plusieurs années, le Sahel fait face à une grave crise sécuritaire en raison de la présence de groupes terroristes et d’une menace djihadiste qui n’a pas de frontières étatiques. Organisée par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) en étroite collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et sa Représentation permanente auprès des Nations unies à New York (RPNY), la « Conférence parlementaire sur le G5 Sahel : quels rôles pour les parlementaires » répondait à la volonté exprimée par les membres de l’APF de voir la Francophonie parlementaire s’investir davantage sur la question du Sahel. Cette Conférence avait pour objectif d’impliquer davantage les parlementaires dans la réflexion et l’action visant à lutter contre l’insécurité dans la zone sahélienne et a permis un dialogue fécond entre les parlementaires, représentants des populations, et les acteurs onusiens et internationaux travaillant à de consolidation de la paix et au développement régional. La Conférence, sous la présidence de M. Jacques Chagnon, Président de l’APF, a réuni le 1ernovembre 2018 plus d’une soixantaine de participants, dont plusieurs présidents de parlements francophones africains. L’ouverture officielle des travaux s’est faite en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean qui a fait le bilan des nombreuses actions concluantes d’accompagnement technique et opérationnel liées à la longue coopération entre l’OIF et l’Alliance du G5 Sahel dont les pays, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sont tous membres. « Nous ne serons que plus forts contre ce fléau du terrorisme si cruellement dévastateur, que si nous rassemblons nos efforts, nos expertises, si nous échangeons et diffusons nos connaissances, nos expériences concluantes, nos bonnes pratiques avérées, afin de renforcer les capacités francophones en matière de prévention et d’alerte précoce », a déclaré Michaëlle Jean. La matinée, au Siège des Nations unies, a permis de donner la parole à des intervenants de haut niveau qui ont échangé avec les participants sur le rôle des parlementaires dans l’engagement des Nations Unies et de la Francophonie pour le Sahel, sur la contribution des parlementaires sur les questions sécuritaires ainsi que sur la promotion du développement économique et social en vue de pérenniser la paix dans la région. Le deuxième volet de la Conférence, une séance d’échanges réservée aux parlementaires, s’est déroulé l’après-midi au siège de la RPNY. Les parlementaires ont débattu du rôle des élus dans le contexte sahélien en matière de sécurité et de développement régional et ont préparé les prochaines actions de l’APF pour soutenir le G5 Sahel. Ils ont adopté l’Appel de New York sur le G5 Sahel en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations unies. « J’ai souhaité que cette Conférence permette un dialogue fécond entre les parlementaires, élus des populations, et les acteurs onusiens travaillant à la consolidation de la paix et aux développement régional. Les échanges avec la Secrétaire générale de la Francophonie, avec la Sous-secrétaire générale des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, avec le Président de la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies, avec la directrice et chef adjointe du Bureau d’appui à la consolidation de la paix des Nations Unies, avec l’ancien Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Conseiller spécial de la Secrétaire générale de la Francophonie et avec les représentants des missions permanentes des pays auprès des Nations Unies ont permis des réflexions pertinentes sur l’apport des parlementaires à la recherche et à la mise en œuvre de solutions », a soutenu le Président de l’APF. Concrétisant l’engagement de la Francophonie parlementaire auprès des parlements des pays du Sahel, cette conférence, ouverte à tous les parlementaires de l’APF, précédait le Sommet interparlementaire des membres de l’Alliance Sahel prévu par l’Assemblée nationale française le 13 décembre 2018 et auquel l’APF est associée |
