Dans un précédent article, nous avons parlé du souhait de Bassolma Bazié de ne plus être payé par la Fonction publique suite à sa démission. Il l’avait signifié dans une correspondance adressée à l’Autorité supérieure du Contrôle de l’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE-LC). L’institution a réagi et il (Bassolma) nous revient avec cette réponse.
« Le mardi 23 février 2021, j’ai adressé une lettre ouverte à l’ASCE sur arrêt de mandatement.
Le mercredi 24 février 2021, une réponse m’a été transmise au secrétariat de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) à la Bourse du Travail de Ouagadougou. De la même façon que la lettre ouverte a été publiée à l’attention de l’opinion, la réponse à moi adressée sur le sujet mérite le même traitement pour devoir de transparence et d’objectivité.
Je saisis cette occasion pour signifier que le mérite et les félicitations à moi adressées par cette Institution reviennent à tous ceux et celles qui se battent au quotidien pour l’ancrage de la démocratie et le renforcement de l’Etat de droit dans notre Pays. Sans eux à mes côtés, Bassolma BAZIE, je ne suis rien. En accueillant à sa juste valeur l’invite de Monsieur le Contrôleur Général d’Etat à poursuivre la lutte, je le rassure et cela se fera conséquemment pour l’ancrage de la démocratie et le renforcement de l’Etat de droit ! En effet, le fait que la correspondance à moi adressée par l’Institution m’a été comme d’habitude remise au Secrétariat de la CGT-B à la Bourse du Travail de Ouagadougou est, une fois de plus, la preuve de la poursuite de mon engagement pris. Par conséquent ma CONVICTION et ma DETERMINATION d’agir au nom des travailleurs pour l’enracinement d’une Gouvernance vertueuse au Burkina Faso demeure intacte.
Dans l’espoir que les principes de justice, de fermeté, de transparence et de redevabilité ne restent ni théoriques, encore moins à géométrie variable ! Car la crédibilité des Institutions et la paix sociale en sont fondamentalement tributaires.
ENCADRE
L’accusé de réception de l’ASCE-LC
J’accuse réception de votre lettre ouverte sur la nécessité d’arrêt du mandatement de
votre salaire suite à votre démission de la Fonction publique.
Je vous remercie pour cette interpellation et cette marque de confiance en l’Autorité
Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) et vous
assure que mon institution saisira les autorités compétentes pour faire cesser cette
anomalie.
Je saisis cette occasion pour vous féliciter pour cet acte d’intégrité qui participe de
l’exigence d’exemplarité des premiers responsables. Puissiez-vous avec conviction et
détermination continuer à défendre les travailleurs et participer à l’enracinement
d’une gouvernance vertueuse au Burkina Faso.
Veuillez agréer, Monsieur, ma considération distinguée.