Initialement prévues pour le 27 décembre 2016 avant d’être reporté au 29 juillet 2017 par manque de fonds, puis à fin avril 2018, les élections législatives au Gabon n’ont pas encore eu lieu à la date d’aujourd’hui pour renouveler les 143 membres qui siègent l’Assemblée nationale gabonaise. En attendant, la campagne électorale est en cours ! Parmi les candidats en lice, il y a Anicet Bongo le frère de l’actuel président Ali Bongo. Il est candidat pour le deuxième arrondissement de Franceville.
Il s’est lancé dans la politique, il y a environ cinq ans, mais ce qui va le motiver sa candidature pour la députation, ce sont des propos de son frère. En effet, dans un entretien accordé à un confrère gabonais, « Croissance », dans sa parution du 28 juillet 2018, Anicet Bongo fait savoir que le président a reconnu qu’il existe des « lacunes et des lenteurs dans l’exécution de son projet de société ».
Alors, il se lance dans l’élan de la « nouvelle ère », celle de la « gouvernance publique » sur laquelle il entend baser sa politique.
Homme d’affaires, le candidat Bongo entend capitaliser cette expérience de chef d’entreprises sur le terrain politique pour l’amélioration de la gestion de Franceville qu’il dit bien connaitre pour savoir ce dont elle a besoin.
A ce propos, il dit proposer un « Renouveau » qui fait la promotion d’une démarche participative de sorte que les populations de Franceville seront munies du fourbi nécessaire pour se prendre en charge, dans l’agriculture, l’économie numérique, le développement durable… qui ont été lui-même ses chantiers en collaboration avec les populations de Franceville.
Les « Ateliers d’affaires » dont il est l’initiateur vont dans ce sens et il estime qu’en entrant à l’Assemblée nationale, cela lui permettra de pousser cette stratégie qui a déjà fait ses effets, à l’en croire.
Par Boureima DEMBELE