Les législatives anticipées au Sénégal se déroulent, ce dimanche 17 novembre 2024, en vue de permettre aux 7,3 millions d’électeurs d’élire 165 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans.
Les Sénégalais élisent leurs députés ce dimanche 17 novembre 2024. Au total, 7,3 millions d’électeurs voteront pour choisir les 165 futurs députés du pays.
Le président Bassirou Diomaye Faye, accompagné de son épouse, s’est, lui, rendu dans sa commune natale de Ndiaganiao, à 102 km de la capitale Dakar, pour accomplir son devoir de citoyen.
« Le gouvernement a déployé tous les moyens nécessaires pour assurer l’organisation correcte du scrutin, en respectant les droits de chaque candidat”, s’est adressé le chef de l’Etat aux médias avant de féliciter le peuple sénégalais qui est en train de « sortir et d’exercer son droit de choisir ses futurs représentants dans le calme et la sérénité ».
Face aux tensions observées lors de la campagne entre les militants du parti au pouvoir et de l’opposition, le président Bassirou Diomaye Faye a exhorté la classe politique, à « faire preuve de sérénité, à privilégier la paix et à accepter la volonté populaire qui s’exprimera à travers les urnes ».
Le président Bassirou Diomaye Faye a convoqué ces élections après avoir dissous l’Assemblée nationale dirigée par l’opposition en septembre, dans le but d’aplanir les tensions entre le législatif et l’exécutif.
Et, pour mettre en oeuvre les réformes entrant dans le cadre de ses multiples promesses, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye espère obtenir une majorité claire à l’Assemblée nationale.
Il faut noter que la principale menace qui pèse sur les ambitions de son parti, Pastef, est l’alliance inattendue de deux partis d’opposition, dont le Parti de la République (APR) dirigé par l’ancien Premier ministre du Macky Sall.
Cette décision intervient six mois après l’élection de M. Faye. Bassirou Diomaye Faye a succédé à Macky Sall qui a passé 12 ans à la tête du pays.
Par Bernard BOUGOUM