Le Gouverneur du District 403 A3 du Lions club international, Jean Urbain Korsaga, patron de l’événement, a ouvert, officiellement, ce vendredi 20 décembre 2024, les activités du camp national de jeunesse Leo, à Koubri, sortie Sud-Est de Ouagadougou. Durant trois jours, près de 200 jeunes vont renforcer leur connaissance en leadership pour mieux affronter le monde du travail. D’où l’intérêt accru du 2ᵉ vice-Gouverneur du District, Arouna Nikièma, qui est le parrain de ce camp qui offre une opportunité exceptionnelle à la jeunesse burkinabè de se former pour aller à l’abordage du marché de l’emploi.
Du 20 au 22 décembre 2024, plusieurs dizaines de jeunes burkinabè, notamment des membres des clubs Léo du District Lions 403 A3, prennent part à des activités de développement personnel, à Koubri, localité située à 35 kilomètres à la sortie Sud-Est de Ouagadougou, dans le cadre du camp national de jeunesse Léo. Les activités de ce camp ont été lancées, officiellement, ce vendredi 20 décembre 2024, par le Gouverneur du District 403 A3 du Lions club international, Jean Urbain Korsaga.
«C’est vrai que le Lions club qui a plus de 100 ans, dont 65 déjà au Burkina, réunit des personnes d’un certain rang au niveau de la société, mais sachez que dans ses missions, il a un programme qui concerne la jeunesse. C’est ainsi que nous partageons, énormément, avec la jeunesse, à travers les Leo clubs, les valeurs de notre association. Les Leo clubs, d’un dynamisme extraordinaire regroupent la frange jeune qui accompagne aussi, de par ses activités, la vie de notre association», a souligné pour camper le décors, le gouverneur Jean Urbain Korsaga.
Le thème de ce camp jeunesse Leo, «Insertion professionnelle: enjeux et perspectives» est d’autant plus d’actualité que les jeunes sont, de nos jours, confrontés à cette réalité criarde qu’est la difficulté pour eux d’accéder à un emploi décent. Pour M. Korsaga, le choix de la thématique vise à renforcer les compétences des jeunes, «un groupe très sensible» qui est largement pris en compte dans toutes les politiques de développement des autorités, mais aussi des Lions et des Leo. «Les jeunes vont suivre des panels pour développer leur leadership local et aussi apprendre à véhiculer certaines valeurs que notre association prône», a signifié le Gouverneur du District 403 A3 dont la devise du mandat, «Solidaires dans la paix pour le service», concourt à la recherche du mieux-être des couches défavorisées de la société.
Selon les chiffres révélés par Jean Urbain Korsaga, le District dont il préside aux destinées durant une année Lions, compte aujourd’hui, 47 clubs Léo avec un peu plus de 900 membres.
Durant les trois jours que durera le camp national de jeunesse Léo, les participants vont être outillés sur des thématiques en rapport avec l’insertion professionnelle et le développement du leadership à travers des panels choisis pour leur pertinence. «Habituellement, nous organisons cette activité en invitant nos amis Léos des autres Districts d’autres pays à se joindre à nous. Mais, cette année, nous avons décidé d’inviter d’autres associations sœurs, dont, l’Association des étudiants en médecine du Burkina (AEM), l’Amicale des étudiants miniers du Burkina Faso (AEMBF) les Scouts, l’association Kayira, afin de mettre davantage en avant, l’esprit de solidarité porté par notre Gouverneur Jean-Urbain Korsaga», a affirmé le président du district 403 A3 Leo, Alexandre Coulibaly.
Le président Leo, n’a pas manqué de préciser que le club Leo fonctionne selon une politique qui vise à inculquer à ses membres un certain nombre de valeurs de solidarité et d’humilité. «Vous verrez que la plupart des campeurs ont des t-shirts de plusieurs couleurs. Juste après les formations, il y a des couleurs qui seront appelées à cuisiner, d’autres amis se mettront à la lessive et d’autres seront amenés à chauffer l’eau qui servira à divers usages, pour tout le groupe. Nous apprendrons ainsi, à mieux nous connaître et aussi à développer notre champ de leadership», a-t-il expliqué, précisant que durant les trois jours, ce camp est prévu pour réunir près de 200 personnes.
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Koubri, Samadé Léonard Gougou, témoin oculaire du lancement du camp, a dit être venu représenter le Gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, qui avait annoncé sa présence, mais a été empêché à la dernière minute, car ayant effectué un déplacement hors du pays. Il a signifié ensuite qu’il est là pour traduire les salutations du Haut-Commissaire de Kadiogo à l’ensemble des Lions et Leo qui ont porté le choix sur sa commune.
«Je vous souhaite la bienvenue et vous dit toute ma satisfaction et ma fierté de vous recevoir dans notre commune. Nous espérons que les travaux qui vont meubler ce camp auront un impact positif fort sur les jeunes de notre commune afin qu’ils puissent, eux aussi, affirmer leur leadership à travers», dit le PDS de Koubri. Il a saisi l’opportunité de son intervention pour inviter les Lions et Leos à faire parler leur cœur d’ici la fin du camp à l’égard des personnes vulnérables de sa commune.
Le Président du Comité d’Organisation (PCO) du camp, Christian Ouédraogo, lui, a affirmé qu’en organisant ce camp, le Lions club international, est resté fidèle à sa mission de promouvoir l’entente mutuelle entre les jeunes. «L’édition 2024 connait une innovation avec l’implication des associations sœurs présentes», a-t-il souligné, ajoutant que ce rassemblement «mettra l’accent sur diverses activités visant à unir les jeunes autour des valeurs et préoccupations communes».
Il a enfin exprimé sa gratitude au parrain de ce camp, le 2ᵉ vice-Gouverneur du District, Arouna Nikièma, pour son implication personnelle, aussi bien pour ses soutiens et conseils qui les ont guidé et leur ont permis de réadapter leurs ambitions avec les réalités du terrain.
Le président de l’Association des Scouts du Burkina Faso, par ailleurs ancien ministre, Seglaro Abel Somé, l’un des communicateurs de ce camp, a rappelé que cette initiative sera, surtout, celle du savoir-être. «Avec les jeunes de ce camp national des Leos, nous allons échanger sur les compétences générales par opposition aux compétences techniques. Bien sûr, chaque individu, chaque jeune a des compétences techniques qu’il obtient par la formation, par exemple savoir construire un mur, savoir fabriquer une brique, etc., mais on considère que ce qui est important, c’est le comportement, les compétences générales».
Donc, a précisé le chef des scouts du Burkina, «nous allons parler de comment pouvoir se débrouiller, comment gérer le temps, comment travailler en équipe, comment attirer la sympathie».
En conclusion, a ajouté Seglaro Abel Somé, «ce sont ces genres de choses transversales et très importantes qui permettent aux jeunes d’avoir droit à une meilleure insertion professionnelle. Et c’est ce que je vais développer, en me basant sur des analyses générales et sur le vécu personnel de ce qu’on fait aussi dans le scoutisme».
Par Bernard BOUGOUM
