La Maison Blanche a confirmé ce jeudi 6 février avoir éliminé Qassem al-Rimi, chef du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique lors d’une opération antiterroriste au Yémen.
Les États-Unis ont annoncé jeudi avoir « éliminé » le Yéménite Qassem al-Rimi, chef du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). « Sur les instructions du président Donald Trump, les États-Unis ont mené une opération antiterroriste au Yémen et ont réussi à éliminer Qassem al-Rimi, un fondateur et le chef du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) », a annoncé dans un communiqué la Maison Blanche.
Dans ce communiqué, le président américain souligne que la mort d’al-Rimi « affaiblit davantage l’Aqpa et le mouvement Al-Qaïda à travers le monde » et rapproche les États-Unis de leur objectif d’« éliminer les menaces » que ces groupes représentent pour la sécurité nationale du pays.
Le locataire de la Maison Blanche n’a pas précisé quand Al-Raymi avait été tué, mais des supputations circulaient depuis plusieurs jours.
Le groupe Aqpa avait revendiqué la fusillade perpétrée début décembre dans une base militaire américaine à Pensacola, en Floride, ayant tué trois marins, selon un communiqué dimanche du centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. « Dans un discours audio de son chef, Qassem al-Rimi, Aqpa a revendiqué l’attaque en décembre 2019 de la base aéronavale de Pensacola », avait rapporté SITE.
La diplomatie américaine avait doublé en 2018 la récompense offerte pour la capture de Qassem al-Rimi, la faisant passer de 5 à 10 millions de dollars. Celui-ci était aussi sous le coup de sanctions du Trésor américain et de l’ONU pour sa participation à un attentat meurtrier près de l’ambassade des États-Unis à Sanaa et pour son soutien supposé au jeune Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab qui, le jour de Noël 2009, avait tenté de faire sauter un vol Amsterdam-Detroit en cachant des explosifs dans son slip.
Source: RFI