Le coordonnateur de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), Clément Sawadogo, a laissé entendre, ce jeudi 4 mars 2021, face à la presse à Ouagadougou, que la libération de «terroristes» dont ont fait cas nos confrères de l’Evénement, «n’est pas un dossier dont le gouvernement est au courant».
Au cours de la conférence de presse de l’APMP, ce jeudi 4 mars 2021, son coordonnateur Clément Sawadogo, répondant à une question sur la libération des « terroristes » au Burkina, a fait savoir qu’au niveau du gouvernement auquel il fait partie, en tant que ministre en charge de l’Administration territoriale, ils ne sont pas au courant de ce dossier.
« C’est par la presse que nous avons appris qu’il y a eu libération de terroristes. Moi je n’ai jamais eu vent de ça », a dit M. Sawadogo soutenant qu’il « ne peut ni confirmer, ni infirmer » cette information.
Pour ce qui est de la négociation avec des groupes armés, il se demande comment on peut négocier avec des gens alors qu’il y a des choses qu’on ne peut pas concéder. Pour lui « aucun dirigeant ne souhaite faire la guerre plutôt que de signer la paix ». Mais si on doit négocier, « il faut se demander ce qu’on concède aux terroristes et ce qu’on gagne en retour », a-t-il poursuivi notant qu’on ne peut pas satisfaire les demandes de ces personnes.
Cependant, M. Sawadogo estime que « si un jour ou l’autre les groupes terroristes envoient des revendications politiques où on perçoit qu’il y a des choses que l’on peut négocier », il « ne voit pas pourquoi on ne le fera pas ».
Le journal a révélé que ce sont une vingtaine de « terroristes » qui ont été libérés dans le cadre des négociations avec Iyad Ag Ghali.
Par Daouda ZONGO
