Le Mali a libéré le samedi 3 septembre 2022, trois des 49 militaires qui avaient été mis aux arrêts le 10 juillet 2022, pour des «raisons humanitaires». Ces soldats du contingent, tous des femmes, sont arrivés à Abidjan samedi soir.
Arrêtées le 10 juillet 2022 avec 46 autres militaires du contingent ivoirien, pour des faits de «crimes d’association de malfaiteurs, d’attentat et complot contre le gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de ces crimes», ces trois femmes militaires libérées ont regagné Abidjan dans la soirée du samedi 3 septembre 2022.
Elles ont été accueillies à leur descente de l’avion par des autorités ivoiriennes et des proches.
Selon les informations, les 46 autres militaires seront aussi libérés dans les prochains jours.
Au moment de leur arrestation, le Mali les a qualifiés de mercenaires qui étaient venus pour déstabiliser le pouvoir de la transition. Cette affaire a créé une brouille dans les relations entre la Côte d’Ivoire et ce pays.
Plusieurs négociateurs sont entrés en jeu en vue d’un règlement à l’amiable de cette affaire. En plus du président togolais Faure Gnassingbé, du président en exercice de l’Union africaine (UA), le chef de l’État sénégalais Macky Sall, il faut ajouter les interventions du président du Haut conseil islamique du Mali, Chérif Madani Haïdara, l’archevêque de Bamako, Jean Zerbo, et l’influent chef religieux de Nioro (sud-ouest du Mali), Chérif Bouyé Haïdara.
Par Daouda ZONGO