Le directeur général (DG) de l’Urbanisme, de la Viabilisation et de la Topographie, Marc Ouédraogo, en marge d’une conférence publique sur le lotissement à Ouagadougou, a laissé entendre que la restructuration que l’Etat veut entreprendre dans le domaine de l’habitat au Burkina, va s’opérer avec le « moins de dégâts possibles », a rapporté l’AIB.
En réaction aux débats et autres polémiques sur les lotissements vécus par les populations notamment les habitants de la capitale ces deniers temps, M. Ouédraogo a tenu à préciser au quartier Nagrin au secteur n°7 de Ouagadougou, qu’il y a d’une part, la question de la restructuration que le ministère en charge de l’Habitat veut entreprendre et d’autre part, celles relatives aux promoteurs immobiliers ainsi que celles portant sur l’apurement du passif.
Il a, par exemple, sur la question de restructuration, « expliqué en termes clairs et simples que cela est différent du lotissement », notant que son exercice a consisté à « expliquer aux populations que la restructuration que nous (l’Etat) voulons opérer va tenir compte du fait qu’il y a déjà des personnes qui vivent sur le terrain et qu’il convient d’intervenir en faisant le moins de dégâts possibles ».
«Les constructions en zones non-lotis ne sont pas autorisées. Et la restructuration que nous projetons, va forcément toucher des constructions, mais nous n’avons jamais dit que nous allons viser le duplex de quelqu’un que nous allons démolir », a affirmé Marc Ouédraogo qui a déploré par avance qu’au moment de la restructuration, les aménagements et les voiries vont toucher forcement des maisons qui seront démolies.
Il a rassuré que la commission interministérielle a traité la question de l’apurement du passif qui sera rendue publique les jours à venir.
Par Mathias BAZIE