L’immersion militaire de l’Université de l’Unité Africaine 2024 a refermé ses portes ce dimanche 22 décembre, après les avoir ouvertes le dimanche 16 au sein du Groupement d’Instruction des Forces Armées. Une fin en apothéose qui a été marquée, ce samedi, par une soirée culturelle riche en prestations de chant et de danse des étudiants. Saisissant l’opportunité de cette immersion, l’institution a fait un don de vivres et de vêtements à la direction de l’Action Sociale des forces armées, et a visité les deux forages qu’elle a offert au camp, en décembre 2020.
L’Université de l’Unité Africaine (ex IAM), vient de clore les activités de l’édition 2024 de l’immersion militaire, organisée, comme les années précédentes, au profit de ses étudiants pour renforcer leur formation et les préparer efficacement pour affronter le marché de l’emploi et, être des modèles dans leur vie de tous les jours. Une clôture dans une ambiance de grande gaieté, qui a permis à chaque participant de décompresser, après une semaine d’activités intenses, au sein du Groupement d’Instruction des Forces Armées (GIFA) de Bobo-Dioulasso.
En réponse à l’appel du chef de l’État, le capitaine Ibrahima Traoré, l’Université de l’Unité Africaine, a fait parler son cœur, en faisant un don de vivres et de vêtements aux services de l’Action Sociale du commandement militaire. Un acte qui traduit la reconnaissance de l’Université et son soutien aux forces armées pour leur engagement pour la sécurité nationale.
En plus de ce don de vivres et de vêtements, l’institution s’est engagée à offrir des bourses d’études aux enfants de ces forces armées en situation de besoins de formation, réaffirmant son engagement indéfectible au profit de l’éducation et la solidarité.
Pour les responsables de l’Université de l’Unité Africaine, cette initiative illustre les valeurs citoyennes et humanistes propre à leur institution qui œuvre à bâtir un avenir meilleur pour le Burkina, à travers l’accès à l’éducation pour tous.
Après quelques éditions d’immersion au sein du Groupement d’Instruction des Forces Armées GIFA, l’Université de l’Unité Africaine avait offert, également, deux forages avec un système hybride, au camp Ouezzin Coulibaly afin de faciliter l’approvisionnement en eau pour les riverains et leurs voisins. Ces deux forages sont installés au GIFA et à l’infirmerie militaire. Leur inauguration a eu lieu le 17 décembre 2020. Après quatre ans de fonctionnement, ces réalisations se portent toujours bien et continuent de faire le bonheur des militaires et des usagers du camp militaire Ouezzin Coulibaly.
Le Président du Conseil d’Administration de l’Université de l’Unité Africaine, Amed Moussa Diallo parle avec fierté de ce double don. Florilège: «Ce don répond à des difficultés d’approvisionnement en eau du camp Ouezzin Coulibaly. Nous avons, donc, jugé utile de réaliser ce forage.
Avant, chaque matin et parfois dans la journée, il y a un camion-citerne qui venait remplir un château d’eau ici, pour nous permettre de nous approvisionner en eau. Alors, afin de faciliter la tâche à ceux qui nous accueillent au camp militaire ici, nous avons jugé bon de réaliser ce forage en 2020, qui, aujourd’hui, s’avère très utile, parce qu’il alimente tout le camp militaire. Un deuxième forage a été réalisé également à l’infirmerie du camp, et nous pouvons affirmer que ces deux infrastructures sont les bienvenus permettant au camp militaire d’être autonome, en matière d’approvisionnement en eau. De plus, contrairement à d’autres forages qui sont régulièrement en panne, celui-ci, depuis 2020, fonctionne à merveille et, en plus des occupants et usagers du camp, permet à nos étudiants aujourd’hui d’avoir de l’eau en suffisance. Ce forage nous a coûté, environ, 7 500 000 F CFA mais, plus que son coût, ce qui est important, c’est de l’avoir installé au profit de l’armée qui nous accueille, ici, chaque année, depuis plus 17 ans».
Dr Diallo, avant de clore son propos, n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage à l’armée pour cette hospitalité.
«Nous disons notre entière reconnaissance à l’armée qui nous permet de venir de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso au camp, afin de vivre, pendant huit jours, en bonne harmonie et en bonne intelligence avec les militaires», a affirmé Dr Amed Moussa Diallo.
Par Paul MASSO, Wakat Séra, Bobo-Dioulasso