Alors que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré sur France 5 que la France est «prête à combattre le terrorisme au Sahel, mais pas au Mali», le chef d’Etat-major français des armées, Thierry Burkhard, lui, dit s’être entretenu avec son homologue burkinabè, le colonel-major David Kabré. Il a indiqué que leur échange a porté sur la coopération entre les deux Armées, réaffirmant ainsi «la volonté de la France à aider le Burkina Faso à faire face à la menace terroriste pour la paix et la stabilité dans la région».
Le chef d’Etat-major français des Armées, Thierry Burkhard, a confié s’être entretenu avec son homologue burkinabè, le colonel-major David Kabré, un entretien au cours duquel le Français a rassuré du soutien son pays au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme pour la paix et la stabilité dans la région.
Cet échange intervient un jour après la sortie du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a déclaré sur la chaîne française France 5, que la «France est prête à combattre le terrorisme au Sahel, mais pas au Mali». Il avait indiqué que «si les conditions ne sont plus réunies pour qu’(on) puisse être en mesure d’agir au Mali, (on) continuera à combattre le terrorisme à côté, avec les autres pays du Sahel qui sont tout à fait demandeurs».
A la veille de cette sortie du diplomate français, le président Macron, lui, s’était entretenu avec ses homologues du Niger, du Tchad et de la Mauritanie, tous membres de la force conjointe G5 Sahel. Le chef de la junte malienne au pouvoir, le Colonel Assimi Goïta et celui du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba n’étaient pas conviés à cette rencontre.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)