Du 28 au 30 mars 2017 se tiennent à Ouagadougou deux ateliers dont l’un est une formation pour les premiers acteurs de la lutte contre la circulation des armes à feu et l’autre doit valider l’avant-projet de loi sur les armes à feu.
La lutte contre l’insécurité et la criminalité passent par le contrôle de la circulation des armes à feu. Et ce contrôle est plus efficace avec des acteurs bien outillés et un cadre législatif convenable. C’est dans ce sens que se tiennent deux ateliers : le premier est un atelier de formation sur les investigations et poursuites pénales sur des infractions liées aux armes à feu et le deuxième doit voir validé l’avant-projet de loi sur les armes à feu, et de son décret d’application.
Le premier atelier alourdira le fourbi des participants sur « les compétences principales exigées pour examiner les cas de trafic d’armes à feu et d’autres délits impliquant ces armes. Par le deuxième, le Burkina Faso se dote de textes pour prendre en compte toutes les dispositions pour se conformer aux instruments juridiques internationaux et communautaires relatifs aux armes à feu.
Le gouvernement burkinabè représenté par le ministère de la Justice et celui de la Sécurité a reconnu que l’esprit de ces ateliers épouse celui du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui « a inscrit dans ses axes prioritaires le volet sécuritaire », a fait savoir le ministre de la Justice, René Bagoro. Aussi, il a remercié les partenaires techniques et financiers que sont l’UNODC et l’AUREC.
Il a également fait un clin d’œil au Japon et au royaume du Danemark engagés aux côtés du Burkina Faso pour vaincre le péril des armes à feu.
Mariam KANDO