L’accessibilité des jeunes à la formation professionnelle au Burkina Faso est ce qui pourrait donner à chacun, la chance d’obtenir un emploi, et par ricochet, de lutter contre le chômage, selon le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Smaïla Ouédraogo, qui était face à la presse vendredi 19 mai à Ouagadougou.
Durant les dix dernières années, on note une persistance de la pauvreté au Burkina et un faible accès des jeunes à la formation professionnelle.
Pour lutter contre ce phénomène, le ministre Ouédraogo, souhaite « construire une administration moderne capable de promouvoir l’employabilité et d’élever la conscience citoyenne de la jeunesse, d’anticiper et de combler la demande en formation professionnelle afin d’offrir à chaque jeune burkinabè une chance d’obtenir un emploi décent à l’horizon 2020 ».
« Si on veut résoudre la question du chômage, il faut que la formation soit accessible », a-t-il soutenu notant qu’il faut revoir le coût des formations.
Le ministre s’est donné pour mission de « promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes en s’appuyant sur leurs initiatives créatrices d’emploi et sur leurs motivation à créer des micros entreprises, améliorer l’accès des jeunes à des opportunités de développement des compétences ».
Pour mieux accompagner les jeunes, le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Smaïla Ouédraogo, envisage renforcer, également, les activités d’intermédiaire de l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE), assainir le portefeuille des différents fonds, engager un plaidoyer pour réduire le taux d’intérêts des crédits (bancaires), les effets négatifs des garanties pour les jeunes ».
Daouda ZONGO
