Depuis un certain temps, il est donné de constater des attaques tous azimuts au niveau des localités frontalières du Burkina. Des actions de sécurisations sont menées sur toute l’étendue du territoire en vue de permettre aux populations de retrouver la quiétude d’antan. C’est dans cette logique qu’une opération conjointe de lutte contre le grand banditisme a été initiée par le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Ghana, dans le but de nettoyer le long des frontières.
Alerté par un vendeur de «médicaments de rue», installé sur le site minier de Bantara dans la commune rurale de Kampti, non-loin de la frontière ivoirienne, qui a vu ses produits saisis, Wakat Séra après investigation a appris qu’il s’agit d’une opération conjointe de « nettoyage » le long des frontières Burkina-Côte d’Ivoire-Ghana. Elle est menée depuis le 15 novembre 2018, par ces trois pays, en vue de lutter contre le grand banditisme.
Cette opération de grande envergure implique tous les corps : la police, la gendarmerie, la douane, les forestiers et les militaires. Selon nos sources, aucune zone au niveau de ces frontières n’a été épargnée. C’est ainsi que sur dénonciation, une équipe a fait une descente sur le site minier de Bantara et a saisi tout ce qui est médicament prohibé.
Débutée le 15 novembre, l’opération devrait prendre fin dans la soirée de ce jeudi 22 novembre 2018. Pour l’heure, à part la saisie des médicaments prohibés, aucun bilan de cette action de sécurisation n’a été communiqué à la rédaction de Wakat Séra.
Par Daouda ZONGO