Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation dans le Sahel, l’OIF et l’APF étaient à l’œuvre à l’ONU. |
Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, est à New York pour rendre compte des actions menées par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) aux côtés des pays de l’Alliance du G5 Sahel, soit le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation violente qui accablent et déstabilisent la région. Michaëlle Jean le fera dans le cadre de la Conférence parlementaire sur le G5 Sahel, organisée ce 1er novembre 2018 aux Nations unies, à New York, par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), en partenariat avec l’OIF. « La collaboration longue et fructueuse entre l’OIF et le G5 Sahel, dont tous les pays sont membres de la Francophonie, prend tout son sens face à cette menace dévastatrice, ce terrible frein à la stabilité, au développement économique et social, cet obstacle à la démocratie, à l’État de droit, à l’exercice des droits et des libertés, que constitue le terrorisme. Nous avons mis en œuvre l’approche préventive qui fait la plus-value de la Francophonie. C’est de toutes les actions menées et de cette démarche, aussi bien structurelle qu’opérationnelle, que nous privilégions en toute circonstance et dont le bien-fondé et l’efficacité sont désormais reconnus par tous nos partenaires, que je témoignerai sachant que les parlementaires ont également un rôle majeur à jouer. », souligne Michaëlle Jean dans son Intervention. La veille, le 31 octobre 2018, Michaëlle Jean a rencontré le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et le Secrétaire général adjoint aux Opérations de maintien de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix pour présenter le bilan et faire le point de toutes les actions menées par l’OIF, en lien étroit avec l’ONU, en faveur du G5 Sahel. Pour rappel, l’OIF a apporté son ferme soutien à l’adoption, le 21 juin 2017, de la Résolution 2359 (2017) du Conseil de Sécurité des Nations unies relative au déploiement de la Force conjointe du G5 Sahel. Michaëlle Jean n’a eu de cesse d’en appeler aussi au soutien international en vue de la mise en place opérationnelle et de l’efficacité de cette force. |