Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité urbaine sous toutes ses formes dans la ville de Ouagadougou, le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou, à travers ses services techniques, a mis hors d’état de nuire trois réseaux de malfaiteurs spécialisés entre autre dans les vols et recels d’engins à deux roues, de l’escroquerie en bande organisée et des faits de tromperie de consommateurs.
Ils sont plus d’une dizaine ces présumés malfrats qui écumaient la ville de Ouagadougou. Le butin saisi entre leurs mains se composent entre autres de : quarante (40) vélomoteurs de diverses marques ; deux (02) tricycles de marque APSONIC; une somme de trois cent dix-sept mille (317.000) FCFA; cinq (05) cartes SIM d’Orange Burkina; dix (10) téléphones portables.
Concernant leur mode opératoire, certains membres du groupe spécialisé dans les vols et recels sillonnaient la ville à la recherche de leurs cibles et n’hésitaient pas à dérober tout engin à leur portée et ce, à l’aide de fausses clés. Les autres membres sont chargés soit de la vente des engins volés, soit de les démonter et acheminer les pièces détachées dans une de leurs boutiques de vente de pièces d’engins.
S’agissant du réseau spécialisé en tromperie de consommateurs, il se fait livrer un important lot de bidons d’huile par le circuit de la fraude depuis Cinkansé/frontière Togo. Une fois reçus, le présumé auteur principal procède à leur décapsulage et les quantités d’huile sont diminuées pour être reconditionner dans d’autres bidons. Ces bidons sont revêtus de leurs bouchons à l’aide d’un système de chauffage faisant croire aux consommateurs de la conformité du bidon avec son contenu.
Ces « nouveaux bidons au contenu minoré », dont la qualité est douteuse, sont remis sur le marché de la consommation.
Quant aux présumés escrocs en bande organisée, ils identifient leur victime, l’étudient minutieusement et, passant pour l’un de ses proches collaborateurs, lui proposent une affaire alléchante. A travers plusieurs conversations téléphoniques et des stratagèmes, ils arrivent à spolier la victime et une fois que le tour est joué, ils rompent tout contact avec elle. Le plus souvent, la somme d’argent soutirée est rapidement transférée à l’étranger dans le but d’échapper à tout blocage de l’opération entreprise par les opérateurs de réseaux.
Ces résultats sont également le fruit de la collaboration avec les populations qui sont par ailleurs invitées à rester toujours vigilantes et à dénoncer tout cas suspect aux Forces de Défense et de Sécurité via les numéros verts que sont : le 17 (Police Nationale), le 16 (Gendarmerie Nationale) et le 1010 (centre National de Veille et d’Alerte).
Source: Police nationale du Burkina Faso