L’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, a bénéficié, la liberté provisoire pour des raisons médicales. C’est dans la soirée de ce mardi 10 octobre 2017 que M. Bassolé, selon nos sources, aurait eu le OK de la chambre de contrôle de l’instruction de la Justice militaire. En principe, sauf appel du procureur, l’ancien ministre devrait, dans la matinée de ce mercredi 11 octobre, sortir de la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), après les formalités d’usage. Cette liberté provisoire qui a longtemps été refusée à celui que des partis politiques dont la Nouvelle alliance du Faso (Nafa), et des organisations de défense des droits de l’homme ont toujours considéré comme un «prisonnier politique», devrait lui permettre de bénéficier de soins adéquats pour des problèmes cardiaques dont il souffre.
Il faut rappeler que l’homme était incarcéré depuis deux ans, accusé, sur la base d’écoutes téléphoniques controversées, d’avoir soutenu la tentative de putsch militaire de septembre 2015. Nous y reviendrons.
Par Wakat Séra
