Au moins 15 assaillants ont été tués entre lundi 30 septembre 2019 et mardi 1er octobre 2019, au Mali, après qu’ils ont attaqué et occupé momentanément le camp de Boulkessi, informe le ministre malien de la Communication chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, dans un communiqué.
A la suite de l’attaque du camp de Boulkessi, base d’une compagnie des Forces armées maliennes (FAMa) de la force conjointe du G5 Sahel, un déploiement des Forces spéciales maliennes a été effectué depuis lundi, selon le ministre Sangaré.
Ce déploiement a permis aux FAMa de neutraliser « au moins 15 terroristes » et de « réoccuper le camp (…) ce mardi 1er octobre, soir, (…) malgré les tirs d’harcèlement des terroristes », affirme le communiqué du gouvernement.
« Les frappes aériennes » ont permis de détruire, également « cinq véhicules » des assaillants », peut-on lire dans la note.
Le bilan du côté des FAMa, après cette attaque, est de « 25 morts, quatre blessés, une soixantaine de portés disparus et de lourdes pertes en matériel », poursuit le ministre malien en charge de la Communication, qui révèle que les blessés ont été « évacués par aéronefs FAMa sur Sévaré ».
« Le gouvernement informe par ailleurs qu’une opération conjointe d’envergure des FAMa et Forces armées burkinabè appuyée par Barkhane est en cours pour neutraliser les assaillants », lit-on dans le communiqué qui souhaite « prompt rétablissement aux blessés ».
Par Daouda ZONGO