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Mali: ce que la junte guinéenne pense de la fermeture des frontières de la CEDEAO

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Une vue de responsables de la junte guinéenne (Photo d'archives)

La Guinée Conakry, à travers la junte militaire au pouvoir s’est démarquée, le mardi 11 janvier 2022, des sanctions de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prises contre le Mali. À travers un communiqué lu par le lieutenant-colonel Aminata Diallo, porte-parole de la junte, les Hommes forts de la Guinée déplorent «la désolidarisation africaine envers un pays frère».

Sur la situation au Mali et par rapport aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), voici la position de la Guinée par le biais d’un communiqué: «la junte tient à informer l’opinion nationale et internationale que la république de Guinée n’a cependant, en aucune façon, été associée à la décision du quatrième sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO en date du 9 janvier 2022, relative aux sanctions prises contre la république sœur du Mali».

Aussi, la junte militaire guinéenne déclare que «ses frontières aériennes, terrestres et maritimes restent toujours ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste».

La Guinée, aussi dirigée par une junte, est sous les sanctions de la CEDEAO pour «illégalité de pouvoir» depuis le 5 septembre 2021. C’est, du reste, dans cette logique que la Guinée, suspendue des instances de l’organisation sous-régionale n’a pas pu prendre part au sommet de ce dimanche 9 janvier qui s’est tenu à Accra au Ghana.

À l’international, la France a soutenu les décisions de la communauté sous régionale vis-à-vis du Mali tandis que la Russie appelle «au respect de nos collègues maliens» à travers son ambassadeur adjoint à l’ONU, Dmitry Polyanskyi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Par Lassané Sawadogo (Stagiaire)