L’ex-quatrième vice-président du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, Issa Kaou N’Djim, a été condamné le vendredi 3 décembre 2021 à 6 mois de prison avec sursis et a aussi écopé de 500 000 FCFA d’amende pour « atteinte au crédit de l’état et injures commises via les réseaux sociaux ».
Dans l’une de ses sorties médiatiques sur les réseaux sociaux qu’il affectionne, début juillet dernier, Issa Kaou N’Djim, a critiqué les autorités maliennes de transition en disant que le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, son ancien camarade de lutte au sein du M5-RFP, « n’est pas l’homme de la situation ».
L’ex-député du CNT avait été interpellé le mardi 26 octobre 2021 pour troubles à l’ordre public et placé sous mandat de dépôt, après son arrestation avant d’être déféré au tribunal.
« Le Mali a besoin aujourd’hui de se réconcilier avec le monde. Le Mali a besoin aujourd’hui de trouver les voies et moyens pour juguler l’insécurité. Mais le Mali ne peut pas vivre en autarcie », a déclaré l’ex-membre du CNT à sa sortie d’audience, pensant que « le plus important, c’est de créer des conditions pour organiser des élections transparentes et crédibles » pour que le Mali sorte de cette situation d’exception.
La défense de Issa Kaou N’Djim avait plaidé pour sa libération provisoire à cause de son immunité parlementaire, en attendant le jour du délibéré. Ce qui a été fait après la plaidoirie de la commission ad hoc mise en place par le CNT pour examiner le dossier.
Il a donc été remis en liberté le mardi 9 novembre par le juge du Tribunal de grande instance de la commune IV, en charge de son dossier.
Par Bernard BOUGOUM