Des attaques armées ont fait plusieurs dizaines de civils tués entre le samedi et le dimanche 19 juin 2022 dans le Centre du Mali, selon des sources concordantes.
Selon les informations des médias locaux et d’autres circulant sur les réseaux sociaux, des assaillants ont fait une incursion sanglante le dimanche dans des localités de la région de Bandiagara, au Centre du Mali. Ces attaques ont causé la mort de plusieurs dizaines de civils.
Si aucun bilan n’a été encore établi, certains évoquent une cinquantaine pendant que d’autres parlent d’une centaine de personnes lâchement tuées par les groupes armés.
«Attaques terroristes dans le cercle de Bankass ce dimanche 19 juin: de très nombreux morts à Diallassagou et Segue, des boutiques et greniers pillés, des citoyens enlevés ! », a écrit l’ex-Premier ministre Moussa Mara sur sa page Facebook avant de présenter ses sincères condoléances aux familles endeuillées et à l’ensemble du pays.
Moussa Mara dit « rejeter fermement le terrorisme et toutes les violences aveugles contre des populations innocentes ». C’est pourquoi, il a demandé aux autorités « d’inscrire la protection des Maliens comme la priorité des actions sécuritaires de l’Etat».
Sur un tweet de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’institution onusienne mentionnait que les attaques contre les civils dans la région de Bandiagara « auraient fait des victimes et provoqué des déplacements de populations ».
La Mission dit avoir « immédiatement pris contact » avec les autorités civiles et militaires et prévoyait d’envoyer « une mission d’appui pour la protection des civils et la stabilisation de la zone».
Selon Nouvel Horizon, les assaillants ont été identifiés comme étant des membres de la Katiba du Macina de Amadou Koufa. Les bandits armés ont pillé et incendié des boutiques et des habitations ainsi que des motos, continue la tribune qui note aussi qu’ils ont également enlevé du bétail et quelques notabilités du village.
Cette source indique également que s’agissant des pertes en vies humaines, « les chiffres sont discordants ».
Par Wakat Séra