Des camps des forces maliennes, barkhanes et des Casques bleus ont subi, dans la matinée de ce lundi 30 novembre 2020, des attaques simultanées, perpétrées par des assaillants à l’aide de tirs d’obus et de roquettes, à Mékana, Gao, Kidal dans le nord du Mali, selon des médias.
Depuis 2012, la partie nord du Mali, est devenue, un théâtre d’opération de groupes armés, nonobstant la présence des forces étrangères françaises et onusienne avec leur forte détermination de combattre ce mal.
L’attaque de ce lundi matin n’a pas fait de victimes aux côtés des forces maliennes et étrangères. Cependant, l’on déplore d’important dégâts matériels.
« Les terroristes ont tenté sans succès de mener une action coordonnée contre les camps de (la force française) Barkhane, des Casques bleus de l’ONU, contre la force européenne Takuba et contre l’armée malienne dans les localités de Gao, Menaka, et Kidal », selon un responsable militaire étranger cité par VOA Afrique .
Par ailleurs, le responsable militaire a ajouté que la situation est sous contrôle dans les trois localités.
L’attaque de Kidal a eu lieu, après le passage d’un groupe d’hommes à moto avant l’aube, selon un agent du camp. « C’est après leur passage qu’il y a eu des tirs de roquettes et mitrailleuses. Pas de morts mais des dégâts matériels importants », a-t-il souligné.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, le GISM, affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique, quelques heures après l’attaque des forces maliennes et étrangères, à travers l’un de leurs canaux habituels ont revendiqué cette attaque de ce matin qui a fait d’importants dégâts matériels, selon RFI.
Oumpounini MANDOBIGA (Stagiaire)