Selon plusieurs sources médiatiques, des combats intenses entre des groupes armés signataires de l’Accord de paix de 2015 et des groupes armés terroristes écumant le Sahel sont signalés dans la région de Ménaka au Nord du Mali où l’armée est à nouveau accusée d’exactions commises sur des civils.
Les hommes des mouvements séparatistes et les combattants du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), le groupe loyaliste, combattent farouchement contre les terroristes, des éléments de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), environ un mois au Nord du Mali, près de la frontière avec le Niger et le Burkina.
Ces combats n’épargnent pas les civils dont plusieurs centaines de victimes et de milliers personnes ont été obligées de fuir ces théâtres de fusillades.
A côté de ces combats signalés, des voix s’élèvent pour accuser l’Armée malienne d’exactions contre une quinzaine de civils tués à Ansongo, une localité située entre Gao et Ménaka.
En rappel, les éléments de Barkhane au terme de la ré-articulation de la force française annoncée par l’Elysée ont quitté leurs positions dans cette zone du Mali pour migrer vers le Niger.
Par Wakat Séra
