Dans cette déclaration, la porte-parole du Service européen pour l’Action extérieure, sur les attaques au Mali et Burkina Faso, invite les deux gouvernements à entamer « d’urgence », un processus de « désarmement et le démantèlement de l’ensemble des milices et des groupes d’autodéfense qui sévissent dans ces régions ».
Près de cent civils ont été tués ce dimanche (10 juin 2019, NDLR) par des groupes armés dans le village de Sobane, dans le centre du Mali. Le même jour, une vingtaine de personnes ont été tuées lors d’une attaque dans la commune d’Arbinda, dans le nord du Burkina Faso.
Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’aux peuples et aux gouvernements malien et burkinabé. Ces exactions contre des populations peuvent constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Des enquêtes doivent être conduites immédiatement et les auteurs doivent être traduits devant la justice dans les meilleurs délais.
Face à cette montée de la violence à l’encontre des populations civiles, il est urgent que les autorités maliennes et burkinabè redoublent leurs efforts pour assurer la protection des populations et s’engagent dans la mise en œuvre de processus de dialogue et de réconciliation avec toutes les communautés. Un processus de désarmement et le démantèlement de l’ensemble des milices et des groupes d’autodéfense qui sévissent dans ces régions doit également être engagé d’urgence.
L’Union européenne continuera de soutenir le Mali et le Burkina Faso et se tient au côté de toute la région du Sahel pour contribuer à la paix, la sécurité et la satisfaction des besoins des populations.