La Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, a été dissoute, le mercredi 6 mars 2024, en Conseil des ministres au Mali, pour « des activités contraires à ses objectifs et à son statut ».
Les autorités de la transition accusent l’imam Mahmoud Dicko, qui devenu comme la principale de figure de l’opposition, de s’adonner « clairement à des activités subversives susceptibles de troubler l’ordre public… », précisent le rapport du Conseil des ministres, lu par le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga.
En gros, le pouvoir malien accuse la CMAS de faire autre chose que celle pourquoi elle s’était fixée comme objectifs de départ.
« La CMAS, créée en vue d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociales, s’est transformée en un véritable organe politique de déstabilisation et de menace pour la sécurité publique, comme en témoignent la sortie médiatique de son coordinateur général, le 07 octobre 2023, suite à l’annonce du léger report de l’élection présidentielle et la tenue de propos de dénigrement des autorités de la transition sur une chaîne de télévision privée », relève le rapport.
Par Wakat Séra