Le Syndicat autonome de la Magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la Magistrature (SYLIMA) du Mali ont entamé, le mardi 29 novembre 2022, une grève de 5 jours, reconductible, allant du 29 novembre au 5 décembre 2022, sur l’étendue du territoire national.
Les deux syndicats de la magistrature ont appelé au « boycott de toutes les activités organisées par la Cour suprême y compris la rentrée judiciaire 2022-2023 », selon l’Agence Anadolu qui rapporte l’information. Le site turc indique que les syndicalistes réclament « le retrait de la loi portant modification de la loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour suprême et la procédure suivie devant elle, pour violation de la loi portant statut de la magistrature, atteinte à l’indépendance de la magistrature, violation du caractère impersonnel de la loi ».
«La loi portant statut de la magistrature dont la relecture est réclamée depuis sept ans et le classement des juridictions réclamé sans succès depuis des années », a expliqué à nos confrères, Bourama Kariba Konaté, l’un des porte-parole du mouvement syndical.
Pour les syndicats en arrêt de travail, « la proposition des syndicats de régler la question d’abord dans la loi portant statut de la magistrature, qui définit la qualité même du magistrat a été rejetée d’un revers de main car à l’exception de la section des comptes, pour être membre de la Cour suprême, il faut être d’abord et avant tout magistrat ».
Par Wakat Séra