Les sept casques bleus tués le mercredi 8 décembre 2021, suite à l’explosion d’une mine dans la zone de Bandiagara, dans la région de Mopti au centre du Mali, sont des soldats togolais. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « condamne fermement cette attaque odieuse », et a invité les autorités maliennes à tout faire pour identifier les coupables et les traduire en Justice.
Un convoi logistique de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, qui se rendait à Sévaré, a heurté le mercredi 8 décembre un engin explosif, faisant sept soldats tués et trois autres grièvement blessés, selon un bilan de l’organisation onusienne. Les sept casques bleus décédés sont des soldats togolais.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réagi à cet incident et «condamne fermement cette attaque odieuse», appelant les autorités maliennes «à tout faire pour identifier les coupables et les traduire en Justice».
Quant au chef de la Minusma, El-Ghassim Wane, il a, lui aussi, condamné «vigoureusement» cette attaque «lâche», indiquant que celle-ci «pourrait constituer un crime de guerre», conformément au droit international.
Il a présenté ses condoléances «les plus attristées» au Gouvernement des défunts Casques bleus, ainsi qu’à leurs familles et à leurs frères d’armes, et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
«Cette tragédie vient alourdir le décompte macabre des attaques contre les soldats de la paix au Mali», a déploré M. Wane. Il a rappelé que «la MINUSMA est l’opération de paix où les Casques bleus ont payé le plus lourd tribut, avec plus de 200 soldats tués dans l’accomplissement de leur mission».
Par Wakat Séra