L’ex-opposant politique malien, Issa Kaou N’Djim, a été condamné à deux ans de prison dont un ferme, ce lundi 30 décembre 2024, dans l’affaire de la saisine de l’autorité de régulation des médias du Burkina Faso, suite à des propos qu’il a tenus lors d’une émission sur la télévision privée locale Joliba TV News.
Condamné pour avoir mis en doute, lors d’une émission sur la télévision privée malienne Joliba TV News, la crédibilité des autorités burkinabè, après une diffusion d’un élément vidéo ayant fait cas d’un coup d’Etat coup déjoué, Issa Kaou N’Djim va purger un an ferme de prison et un autre avec sursis. Outre ces sanctions, l’ancienne voix critique politique, a également été condamné à payer une amende d’un million de francs CFA.
Le 23 décembre dernier, le parquet avait requis une peine d’un an de prison ferme lors du procès de l’opposant, détenu depuis mi-novembre à la prison civile de Bamako. Issa Kaou N’Djim était poursuivi « pour offense commise publiquement envers un chef d’État étranger et injures commises par le biais d’un système d’information ».
Fermée depuis novembre par les autorités maliennes en raison des propos de N’Djim, Joliba TV News a finalement écopé mi-décembre d’une suspension de six mois.
Issa Kaou N’Djim a été l’un des vice-présidents du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif au Mali, avant de se prononcer en faveur d’une fin rapide de la période dite de transition censée rétablir un régime dirigé par des civils.
Par Wakat Séra
