L’armée malienne a repoussé, le mercredi 20 janvier 2021, à Bamako, une manifestation « interdite » qui exigeait le départ de la force française Barkhane du territoire malien, selon des médias.
Dans le cadre de la lutte anti-djihadiste, la France, depuis 2013, s’est engagée militairement aux côtés du Mali en déployant 5.100 soldats. Une présence militaire qui n’est pas du goût de certaines organisations de la société civile, et des populations maliennes qui les accusent de bavures militaires sur les populations.
Lors de cette manifestation au Monument de l’indépendance, des policiers et des gendarmes ont dispersé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogènes. Cette manifestation repoussée, il faut le rappeler, avait été interdite par les autorités maliennes pour des raisons liées à la Covid-19. Et elle est intervenue, par la suite, après que le président de la Transition Bah N’Daw a réaffirmé, lors du 60e anniversaire de l’armée malienne, son soutien à la présence des forces étrangères au Mali.
Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)