Les membres du Conseil national de transition (CNT) ont adopté, lundi 21 février 2022, à l’unanimité, la nouvelle Charte de la Transition au Mali. Toutefois, cette Charte n’a pas défini une durée précise de la Transition, stipulant que celle-ci peut aller de six mois à cinq ans comme annoncé au sortir des Assises nationales de la Refondation.
Il était essentiellement attendu de la Charte de définir une date claire des élections (présidentielle et législatives) qui mettront fin à la Transition. Adoptée à l’unanimité, le lundi 21 février 2022, par les membres du Conseil national de Transition (CNT), qui est l’organe législatif de la Transition, la Charte est restée évasive sur la durée de cette Transition, évoquant une durée de six mois à cinq ans, conformément à la recommandation des Assises nationales de la Refondation.
En revanche, ce texte présente des nouveautés à l’image de la suppression du poste de vice-président de la Transition, qui était occupé par le Colonel Assimi Goïta avant le deuxième coup d’État de mai 2021. Aussi, le nombre de parlementaires désignés et non élus, passe de 121 à 147. La Charte stipule également que le président de la Transition ne pourra pas se présenter aux élections, si celles-ci ont lieu.
Selon nos confrères de RFI, les débats sur la durée de la Transition sont encore en cours, les membres du CNT qui «marcheraient sur des œufs» ne s’étant pas accordés sur une délai précis.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), recommande à la junte malienne une durée de 12 mois comme délai pour organiser les élections. C’est dans ce climat d’incertitude que le médiateur de la CEDEAO pour le Mali, l’ex président nigérian Goodluck Jonathan va atterrir à Bamako, où il est attendu avec le président de la Commission et du commissaire en charge des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l’Institution sous régionale pour le jeudi 24 février prochain.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)