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Mauvaise santé de Djibrill Bassolé : l’appel du CDP à l’endroit des autorités burkinabè

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Djibrill Yipene Bassolé (Ph. news.aouaga.com)

Ceci est la déclaration du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-Opposition) sur l’état de santé de Djibrill Bassolé, interné à la Polyclinique international du cœur suite à des malaises dont il a été victime à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) où il est incarcéré depuis près de deux ans. Celui que ses avocats et son parti politique considèrent comme un prisonnier politique, a reçu dans la matinée du lundi 13 mars 2017, la visite de deux membres du gouvernement, en l’occurrence Alpha Barry, le ministre des Affaires étrangères et son collègue de la santé.

 

« Depuis plusieurs semaines la presse nationale et internationale se fait l’écho des démarches Infructueuses qui auraient été engagées par le Général Djibril Bassolet auprès du Juge d’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou, pour obtenir l’autorisation de se rendre à l’étranger en vue de bénéficier des soins que nécessite son état de santé devenu extrêmement  préoccupant.

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) tient à exprimer son entière solidarité au Général Bassolet, à sa famille et à ses amis, face à cette dure épreuve qui leur est imposée. Il exprime, à l’unisson d’autres structures et instances, ses vives préoccupations face à l’indifférence coupable (pour dire le moins) que manifestent les autorités de l’Etat burkinabè à l’égard de la santé d’un citoyen de notre pays.

Comment dire autrement quand ces autorités restent de marbre devant les interpellations Insistantes tant des médecins de l’intéressé,  que de mouvements de défense des droits humains, de partis politiques et même de responsables  du Comité International de la Croix Rouge (CICR) ?

Donc ce qui est véritablement en jeu dans cette affaire, ce n’est, ni plus, ni moins que le droit d’un citoyen burkinabè à la préservation de sa santé. Ce droit  est une prescription de  la constitution et figure en bonne place dans toutes les conventions internationales en matière de droits humains auxquelles le Burkina Faso a  librement souscrit.

En conséquence, nous appelons  le Gouvernement burkinabè et les autorités judiciaires à prendre de toute urgence, les dispositions nécessaires pour permettre au Général Bassolet de bénéficier de soins diligents et appropriés. »

Démocratie-Progrès-Justice

Pour le secrétariat chargé de la  Communication du CDP

Hamadou Amadou MAIGA