Mayyan est un moteur de recherche créé en 2020 par Moussa Touré, un entrepreneur d’origine sénégalaise et malienne basé en France. Ce moteur de recherche compte à ce jour plus de 80 000 utilisateurs et son promoteur ambitionne de toucher 500 000 personnes en Afrique d’ici à 2030. Il veut faire de Mayyan un outil qui va aider au développement de l’Afrique, en investissant 30% de ses revenus générés dans des organisations à but non lucratif qui œuvrent sur le continent.
Mayyan est une trouvaille de l’entrepreneur d’origine sénégalaise et malienne, Moussa Touré, qui l’a créée en 2020 pour impacter le continent africain en termes de développement socio-économique. A l’image de Google, Mayyan est un moteur de recherche, qui est basé sur Microsoft Bing et fonctionne comme tout autre moteur de recherche.
Mais cette plateforme mise sur pied en 2020 et qui a à son actif plus de 80 000 utilisateurs, se démarque de ses concurrents par le fait que chaque clic sur une annonce génère des revenus utilisés pour soutenir des projets de développement en Afrique.
C’est du moins ce que le promoteur Moussa Touré s’est donné comme mission, promettant d’investir 30% des revenus publicitaires dans des organisations à but non lucratif œuvrant pour le développement du continent.
Avec sa nouvelle création, l’entrepreneur sénégalo-malien se positionne comme un concurrent au géant Google et s’est fixé comme objectif d’atteindre les 500 000 utilisateurs en Afrique d’ici à 2030.
Moussa Touré a réitéré sa volonté de placer son moteur de recherche, Mayyan, au cœur du développement sur le continent. A cet effet, il se focalise sur le développement de trois projets précis. Il s’agit de l’accès à l’eau à travers des forages, l’autosuffisance des populations africaines à l’alimentation en investissant dans l’agriculture, et l’électrification des zones rurales dont les hôpitaux, les écoles et les domiciles.
La plateforme Mayyan, contrairement à d’autres moteurs de recherche, assure de ne pas vendre les données personnelles des utilisateurs à des sociétés tierces.
Par Wakat Séra
