Le Conseil supérieur de la Communication, l’organe de régulation des médias au Burkina Faso, a récompensé, ce jeudi 19 décembre 2019, à Ouagadougou, les mérites de 29 personnes, au siège de l’institution.
Cette cérémonie solennelle fait suite à celle du 6 décembre dernier qui s’est déroulée à la présidence du Faso où dix personnes proposées par le CSC dont six dans l’Ordre de l’Etalon et quatre dans l’Ordre de Mérite burkinabè ont été décorés. Ce jeudi, ce sont en plus 19 récipiendaires représentants des organes de presse, des organisations professionnelles des médias et de la communication, et des agents du CSC qui ont vu leurs mérites reconnus par l’institution.
« Se voir décerner une décoration reste un moment privilégié, voire revigorant, pour tout un chacun. C’est la preuve que nos mérites sont connus et reconnus par nos collègues et surtout nos supérieurs hiérarchiques », a affirmé le patron de la cérémonie, Me Mathias Tankoano, président du CSC qui souhaite que les médailles qu’ils vont arborer fièrement puissent être un adjuvant dans leur vie professionnelle.
Ainsi, Alexis Konkobo, membre du CSC a été fait Officier de l’Ordre de Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication et les autres, Chevalier de l’Ordre des Arts, des Lettres et de la Communication.
Cette cérémonie revêt une importance particulière pour l’institution, a ajouté M. Tankoano qui a rendu un hommage mérité au doyen des quotidiens burkinabè, « L’Observateur Paalga » et à travers cet organe, toute la presse. « Le mérite du monde des médias est collectif », a-t-il signifié et souhaité que les autres emboitent les pas des décorés.
Pour Etienne Kafando, photographe journaliste aux « Editions Le Pays », cette décoration est une invite à la persévérance parce que « c’est une confiance que tes patrons et les autorités t’ont donnée ». Il a invité la jeune génération au travail qui garanti la récompense.
Au total des 29 médailles, six relèvent de l’Ordre de l’Etalon, Quatre de l’Ordre du Mérite burkinabè et 19 de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication.
Par Bernard BOUGOUM