Le Comité international du mémorial du père de la Révolution Thomas Sankara, conduit par son premier dirigeant Bernard Sanou, a rendu compte ce vendredi 23 juin 2017 des activités entrant dans le cadre de la réalisation du projet, au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a constaté Wakat Séra au palais de Kosyam.
Le Comité du mémorial du capitaine Noël Isidore Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, est allé rendre compte de l’évolution des activités menées selon le chronogramme arrêté au colloque qui a eu lieu le 10 mai 2017 au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC), à Ouagadougou.
L’équipe de M. Sanou a informé Roch Kaboré que certaines « tâches devaient être réalisées, en l’occurrence l’acquisition du récépissé et le lancement du projet architectural » entre autres qui devrait permettre au Comité de s’acheminer vers la construction du mémorial.
« C’est un devoir pour (le Comité), dans la mesure où (il) a le soutien du chef de l’Etat et de son gouvernement, de venir lui rendre compte de l’étape à laquelle il se trouve, demander ses conseils et son soutien pour la poursuite de nos activités », a déclaré à sa sortie d’audience son président Bernard Sanou.
Il dit ne pas être, « surpris » des résultats négatifs de la contre-expertise sur l’ADN du capitaine Thomas Sankara. Cela ne change rien à la poursuite de la quête de la vérité sur la mort de leur idole, a-t-il poursuivi en ajoutant que « nous pensons que la justice a besoin d’éléments, nous pensons que cela n’est pas quelque chose de très important dans la manifestation de la vérité et la justice que nous devons rendre au Président Thomas Sankara. C’est peut-être un moment de distraction que nous avons eu et cela est tout à fait normal. Il y a des avocats de part et d’autre et chacun fait son travail ».
Le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara, estime qu’il « ne s’agit que d’un parcours. Nous attendons que le juge d’instruction continue son travail et que nous puissions aller vers la manifestation de la vérité », a conclu son président sur les résultats de la contre-expertise.
Le Comité international a été mis en place le 02 octobre 2016 à Ouagadougou, en présence de l’ancien président du Ghana, John Jerry Rawlings, de nombreux chercheurs et acteurs de la société civile, hommes politiques et artistes musiciens engagés.
Mathias BAZIE