Le ministre d’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, a tenu sa première conférence de presse de l’année 2017, ce mercredi 04 janvier 2017 à Ouagadougou. Sur la question de l’éventuelle érection d’un ministère plein à la sécurité confié à un autre, il s’en remet à la décision du président.
Trois heures chrono, c’est le temps durant lequel Simon Compaoré a tenu en haleine son auditoire. En 3 heures, de nombreuses choses ont été dites, mais le chapitre que l’on attendait est bien celui de l’éventuelle amputation du volet sécurité intérieure des mains de l’ancien maire de Ouagadougou.
En réponse à cette question qu’il a estimée « provocatrice », il a dit ceci : « celui qui parle ne court pas derrière les postes. C’est la première fois que je deviens ministre ». Il a ajouté que c’est une question de responsabilité qui s’avère lourde, qui est absorbante, de jour comme de nuit. Et pour certainement pour cela, et pour une question de plus d’efficacité, a martelé le ministre Compaoré, que le président lui-même consent à lâcher le ministère de la Défense et des anciens combattants.
Et de préciser que ce n’est pas une question de compétence : « moi je ne me sens pas incompétent ». Sur ce sujet, il a avoué que son vœu est que « ce que le président a dit se fasse et que ce soit la solution aux problèmes du Burkina Faso ».
Mariam Kando