Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI la question du Sahara marocain a connu une dynamique nouvelle et renforcée sur les plans national, régional et international. Depuis son accession au trône en 1999, le Roi a fait des Provinces Sahariennes l’une des priorités stratégiques du pays, adoptant une approche à la fois diplomatique, économique et sécuritaire pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Le Maroc a massivement investi dans ces Provinces pour démontrer l’intégration pleine et entière de ces territoires dans le Royaume dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement (NMD).
Dans ce sens, le Roi a lancé des grands projets de développement grâce à des infrastructures d’envergure ainsi qu’à des projets économiques et sociaux leur permettant de devenir un carrefour d’investissement national et étranger. Dans ce sens, trois grands projets ont été lancés par Sa Majesté le Roi, le premier projet est le Gazoduc Maroc-Nigéria qui traversera les Provinces Sud et renforcera leur rôle stratégique dans le développement régional et continental.
Le deuxième est le processus des Etats Atlantiques, qui est une initiative lancée par le Maroc pour renforcer la coopération entre les pays de l’Atlantique africain Occidental. Le troisième projet est l’Initiative Royale internationale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.
Le 11 octobre 2024, le Roi Mohammed VI a prononcé un discours devant le Parlement marocain, marquant l’ouverture de la première session de la quatrième année législative. Le discours s’est principalement concentré sur la question nationale du Sahara Marocain, la qualifiant de “première Cause Nationale”.
Dans son discours, il a salué les efforts déployés pour renforcer la souveraineté du Maroc sur son Sahara, mettant en lumière les soutiens internationaux, notamment ceux des Etats Unis, de la France et d’autres puissances, qui appuient le Plan d’Autonomie, présenté en 2007, comme seule solution viable au conflit. Le Roi, a réaffirmé la justesse de la position du Maroc concernant le Sahara, en insistant sur plusieurs points fondamentaux qui légitiment la posture du Royaume sur la scène internationale.
Dans ce cadre et afin de renforcer cette dynamique, le Roi a appelé à une mobilisation accrue des institutions et des forces vives pour défendre cette cause, soulignant l’importance de la diplomatie proactive qui consiste à anticiper et à prendre l’initiative sur plusieurs fronts stratégiques.
Sur le plan régional, le Maroc a déployé une intense diplomatie africaine, notamment depuis son retour à sa famille institutionnelle au sein de l’Union Africaine en 2017. Le Maroc a réussi à établir des alliances et des partenariats solides avec les pays africains frères.
Ces dernières années, le Plan d’Autonomie est perçu par de nombreux acteurs internationaux comme une solution juste et équitable a progressivement gagné un soutien important au sein de l’Union Européenne. A cet égard, on cite à titre non exhaustif : les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, la Finlande, le Danemark et autres. Ces pays possèdent une connaissance pointue de la nature et des soubassements de ce conflit régional parce qu’ils connaissent le dossier en profondeur, sur les plans historique et juridique. Sur le terrain, plusieurs facteurs expliquent l’évolution positive de la situation et ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir de la région.
La position du Maroc repose sur une combinaison d’arguments historiques, de diplomatie internationale proactive et d’efforts pour assurer la stabilité et le développement économique des Provinces sud. Le Maroc, tout en consolidant ses acquis, reste lucide, mais ferme sur les principes de souveraineté.