L’actuelle vice-présidente du parti au pouvoir namibien, Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, a été élue présidente, une première dans le pays, selon la commission électorale, le mardi 3 décembre 2024.
A l’issue de la présidentielle en Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a été proclamée vainqueure de l’élection en Namibie, faisant d’elle est la première femme a dirigé ce pays de l’Afrique australe.
La commission électorale l’a créditée de plus de 57% des suffrages dès le premier tour de la présidentielle. Celle qui a fait partie de la résistance contre la domination sud-africaine et l’apartheid dans ce qui était alors le Sud-Ouest africain, a devancé, ses rivaux politiques à l’issue du scrutin présidentiel.
Dans son discours de remerciements, Netumbo Nandi-Ndaitwah promet de tenir ses engagements, notamment la création en cinq ans de 250 000 emplois. Dans ce pays de trois millions d’habitants, le chômage touche près de la moitié des jeunes, selon les derniers chiffres officiels de 2018.
Le leader du principal parti d’opposition, les Patriotes indépendants pour le changement (IPC), Panduleni Itula, 67 ans, arrive loin derrière, avec seulement 25,50% des voix, selon les résultats annoncés mardi soir par la commission électorale.
Son principal opposant ne reconnaît pas ce verdict des urnes. En effet, le leader de l’opposition namibienne, Panduleni Itula, 67 ans, a déjà prévenu qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats de ces élections chaotiques dont il a dénoncé « de multiples irrégularités ».
Depuis l’indépendance de la Namibie, en 1990, elle a occupé de nombreux postes ministériels. Avant les élections de 2024, elle était la vice-présidente du pays. Fille d’un pasteur anglican, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a, des prises de position conservatrices sur des sujets de société comme l’avortement ou les droits des personnes LGBTQ+.
L’interruption volontaire de grossesse et les relations homosexuelles sont d’ailleurs illégales dans ce pays majoritairement chrétien qu’est la Namibie.
Par Wakat Séra