Le PNDS-Tarayya, parti au pouvoir au Niger renversé le 26 août 2023, a dénoncé une «torture physique et morale» que les putschistes font subir au président Mohamed Bazoum, afin de «le faire plier et l’amener à démissionner», selon cette déclaration. Dans un deuxième communiqué, le parti dément un «fake-news» selon lequel le président Bazoum n’a pas démissionné.
Communiqué n°12 du Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya
Depuis le 26 juillet 2023, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, son épouse et son fils sont séquestrés et pris en otage par celui qui est censé assurer leur sécurité, le général Tiani.
Cet acte intrinsèquement ignoble s’est poursuivi avec l’interruption volontaire de la fourniture d’électricité au niveau de la résidence Présidentielle le mercredi 2 aout 2023.
Cette torture physique et morale a pour objectif de le faire plier et l’amener à démissionner. Mais son geôlier ignore que le PR Bazoum Mohamed est un démocrate convaincu et un homme d’honneur qui ne cèdera pas face à ces exactions que même les terroristes capturés et les prisonniers de guerre ne subissent pas.
A travers cela le général Tiani met à nu sa nature irrespectueuse des droits humains élémentaires.
Le Comité exécutif national du PNDS-Tarayya :
- Rappelle que le général Tiani demeure l’unique responsable d’éventuelle dégradation de la santé des otages.
- Informe les camarades, l’opinion nationale et internationale que le Président de la République reste debout et continue d’honorer son serment confessionnel qui consiste à respecter et à faire respecter la Constitution.
- Renouvelle, avec force, son soutien ferme et sa solidarité au Président de la République, à sa famille et aux autres otages.
- Demande aux camarades de rester mobilisés, solidaires, vigilants et combattre toute forme de manipulation ou d’intoxication.
Fait à Niamey, le 07 août 2023
Pour le Comité exécutif national,
Le Secrétaire Général
Kalla Ankouraou