Accueil Communiqué de presse Niger: la Coalition soutenant Bazoum Mohamed dénonce des dérapages

Niger: la Coalition soutenant Bazoum Mohamed dénonce des dérapages

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Mohamed Bazoum, le poing de la victoire, haut levé

La Coalition des partis politiques  soutenant Bazoum Mohamed dénonce des dérapages verbaux constants tenus par des personnalités pendant la campagne présidentielle au Niger.

Nous, partis politiques membres de la coalition soutenant le Président BAZOUM MOHAMED, réunis ce jour dimanche 07 mars 2021 faisons la déclaration dont la teneur suit :
Notre pays a organisé le dimanche 21 février 2021 le second tour de l’élection présidentielle. Cette élection s’est déroulée comme de tradition dans le calme et la sérénité. Les nombreux observateurs nationaux et internationaux, déployés sur l’ensemble du pays ont été unanimes pour saluer la bonne organisation matérielle du scrutin ainsi que la transparence qui l’a caractérisé.
Toutefois, deux actes terroristes sont malheureusement survenus, provoquant la mort de huit (8) agents électoraux dans les départements de Gothèye et de Diffa. C’est le lieu pour nous de dénoncer ces actes criminels, d’exprimer notre compassion aux familles des disparus, de présenter nos condoléances les plus attristées à leurs familles éplorées ainsi qu’au peuple nigérien et, de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.

Si l’élection du 21 février s’est déroulée de façon normale, dans le calme, la transparence et la paix, il convient néanmoins de relever que certains acteurs politiques animant la campagne électorale, se sont singularisés par des dérapages verbaux constants, procédant d’une stratégie systématique basée sur une véritable stigmatisation raciale, une haine ethnique et des appels récurrents à la violence.

Deux personnalités se sont particulièrement illustrées dans cette campagne virulente de haine et certains de leurs propos méritent d’être rappelés. Il s’agit de M. Hama Amadou et du Général à la retraite Moumouni Boureima.
S’agissant de monsieur Hama Amadou :
1 – Bien avant la campagne, le 29 aout 2020 au congrès de AMINE AMEN, il fit une déclaration appelant au renversement du régime avant décembre 2020, car disait-il en substance je cite :  » si nous devons attendre le mois de décembre, ce sera trop tard ». fin de citation.
2 – Au cours d’un meeting organisé au stade Seyni Kountché le 07 novembre 2020, s’adressant à ses militants de Niamey, il leur disait en substance ; je cite :  » si nous ne pouvons pas atteindre les dirigeants du PNDS et de leurs alliés qui nous briment, au moins ceux de leurs militants qui vivent avec vous dans les quartiers vous les connaissez et vous savez où ils habitent, ils ne peuvent pas être hors de portée ». fin de citation.
3 – Lors d’un meeting tenu à Youri le vendredi 19 février 2021 il proféra une menace très précise en disant je cite : « le dimanche prochain quand ils nous auront volé notre victoire, ils verront qui nous sommes !!!! ». Fin de citation.

Quant au Général à la Retraite Moumouni Boureima, au cours d’un meeting tenu le 17 février 2021 à Gaya en présence de Hama Amadou, disait je cite :  » la guerre va commencer le 22 février 2021. Ce jour-là, les femmes doivent sortir armées de bâtons et les hommes de machettes ».

Ces acteurs politiques ont mis en œuvre leur plan machiavélique de troubles à l’ordre public afin de déboucher sur une insurrection le 23 février 2021 au moment même où la Commission Electorale Nationale Indépendante s’apprêtait à annoncer les résultats provisoires du second tour.

Ce plan machiavélique, loin de refléter une revendication pacifique, a été l’occasion de vandalismes, d’exactions sur les personnes physiques, et de pillages des biens publics et privés.

C’est le cas des domiciles de Monsieur SEINI Oumarou, Président du parti MNSD-NASSARA, du député Issaka Issoufou, du PNDS et du journaliste Moussa Kaka, correspondant de RFI.