Le 3e sommet des filles africaines, organisé par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et du Comité africain sur les droits et le bien-être de l’enfant, a refermé ses rideaux le jeudi 18 novembre 2021 à Niamey au Niger, avec plusieurs recommandations formulées pour l’élimination des pratiques traditionnelles «néfastes» aux jeunes filles.
Le sommet des jeunes filles africaines, troisième du genre, a réuni à Niamey au Niger, 35 pays au niveau ministériel, plus de 1 500 parties prenantes avec environ 16 panels, pour discuter de la question des jeunes filles sur le continent.
Ce sommet a été le lieu de faire des recommandations aux dirigeants africains, visant essentiellement à mieux lutter contre les pratiques traditionnelles «néfastes» aux filles. A cette occasion, un appel a été lancé à l’endroit des gouvernements et des organisations internationales, afin d’accroître les budgets consacrés à la cause des filles.
Les différents acteurs, à ce sommet, ont nourri l’espoir de voir «des filles qui vont à l’école tranquillement et qui seront protégées contre toutes ces pratiques néfastes en Afrique».
En outre, ils ont suggéré la mise en place d’un fonds de réparation pour dédommager les filles victimes de mutilations génitales.
«Le continent africain compte presque 315 millions de filles de moins de 18 ans. Et d’ici 2030, il y en aura 365 millions», a souligné la conseillère régionale de l’Unicef spécialisée dans la protection des enfants, Karin Heissler.
Pour elle, «c’est une incroyable ressource de dirigeantes, d’entrepreneuses, de femmes qui peuvent faire la différence. C’est pour cela qu’il est primordial de les reconnaître comme étant des membres fondamentaux de la société. Elles ont besoin qu’on investisse plus pour elles et pour leurs droits», a-t-elle plaidé.
Par Wakat Séra