Ils sont trente candidats, en course pour le fauteuil présidentiel que Mahamadou Issoufou, très à cheval sur les principes démocratiques et les normes constitutionnelles, est sur le point de quitter, après son second mandat. Ils seront face à leurs concitoyens, appelés aux urnes, le dimanche 27 décembre 2020. A Tahoua, le fief du président sortant, la mobilisation est totale, et le coup KO de Mohamed Bazoum, président et candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), ne fait aucun doute. C’est la conviction du député, Maïka Soumaïla, qui va à la reconquête de son siège, à la faveur des législatives, et du président de la jeunesse PNDS-Tarayya de la région de Tahoua, Samaïla El Hadj Ouma.
Le PNDS-Tarayya est un parti sérieux, reposant sur des vertus cardinales comme la vérité, la loyauté, le travail, l’honnêteté, la proximité, et le respect. «Et ce sont des valeurs portées par le président Mahamadou Issoufou et partagées par tous les cadres et militants du parti», précise le président de la jeunesse PNDS-Tarayya de la région de Tahoua, Samaïla El Hadj Ouma. Raison pour laquelle «le PNDS-Tarayya qui a conquis les cœurs de la majorité des Nigériens, et présent dans toutes les communes, même dans les coins les plus reculés du pays, fait peur à ses adversaires», ajoute le député PNDS-Tarayya du Bambeye, Maïka Soumaïla. Compte tenu de l’assise nationale du «parti rose» et de ses multiples actions au profit de la région de Tahoua, actions qui se sont manifestées, entre autres, par la construction de centre et case de santé et d’école, le don d’une ambulance, Maïka Soumaïla qui s’appuie sur sa base, est certain de sa réélection. «Les actions du PNDS-Tarayya parlent d’elles-mêmes», affirme le député, entre deux visites de militants venus lui apporter leur soutien.
Quant aux déclarations de l’ex président de l’ex junte militaire, Salou Djibo, tendant à remettre en cause la nationalité nigérienne de Mohamed Bazoum, le député Maïka Soumaïla, renvoie le général aux fondamentaux de la politique. «La cour constitutionnelle a tranché, et on ne se proclame pas politique du jour au lendemain, car il y a des étapes à franchir, dans l’ordre». En tout cas, soutiennent le député et le président des jeunes du PNDS-Tarayya de Tahoua, «les Nigériens ne s’attardent plus sur ces considérations d’une autre époque, qui ne peuvent que porter un coup à la paix et la cohésion sociale du Niger».
Avec ses 44 communes et ses 13 départements, la région de Tahoua, n’a aucun souci à se faire, surtout avec ses scores sans appel lors des élections locales qui se sont déroulées le dimanche 13 décembre dernier sur le territoire national. «Au vu de tout ça et du leadership de Mahamadou Issoufou, je peux dire avec fierté que le PNDS-Tarayya se porte bien et sera toujours le plus fort», affirme Samaïla El Hadj Ouma, pour qui, «les résultats des législatives et de la présidentielle viendront confirmer notre suprématie nationale annoncée par les locales». Fort du soutien des populations et de la Coalition Bazoum 2021, le PNDS-Tarayya, doit pouvoir émerger du lot sans difficulté, «en tant que véritable machine politique», réitère le président des jeunes du parti dans la région de Tahoua.
Qui plus est, El Hadj Ouma, sort, de son bonnet rouge grenat, un autre atout important du parti de son cœur: «Le PNDS-Tarayya ne fait pas la politique pour s’enrichir, mais pour servir». Il en est certain, «car toutes les communes, et dans tous les domaines, ont bénéficié des réalisations de Mahamadou Issoufou, avec ses programmes de la Renaissance, Actes I et II». La main sur le cœur, et selon sa foi religieuse, Samaïla El Hadj Ouma, avant d’aller saluer, les deux poings levés, le cortège qui traversait la ville dans l’attente du meeting géant du candidat du PNDS-Tarayya lance: «La jeunesse de la région de Tahoua prend l’engagement de faire de Mohamed Bazoum, dès le premier tour, le deuxième président de la première génération du PNDS-Tarayya».
Par Morin YAMONGBE, à Tahoua