Le gouvernement algérien dans un communiqué, ce mardi 1er août 2023, met garde la CEDEAO qui prévoit une intervention militaire, estime que «le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques», dans le but d’éviter au Niger et à la région «un surcroit d’insécurité et d’instabilité».
L’Algérie qualifie l’intervention militaire au Niger que prévoit la CEDEAO de «malheureuse» et «appelle à la prudence et à la retenue». Pour ce pays, cela constitue «des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle».
Dans ce nouveau communiqué, l’Algérie «réaffirme son soutien au président légitime du Niger» Mohamed Bazoum.
Le 26 juillet, la garde présidentielle nigérienne, dirigée par le général Abdourahmane Tchiani, a perpétré un coup d’État en mettant en place un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Dans le but de faire plier les putschistes, la CEDEAO et l’UEMOA ont pris des sanctions contre ces militaires et leurs proches et envisage une intervention militaire.
Par Wakat Séra
