Le Gouvernement nigérien a adopté, le 27 avril 2022, en Conseil des ministres, un projet de loi qui stipule que les délits de diffamation et d’injure par voie de presse ne conduisent plus à des peines d’emprisonnement, selon des médias locaux. Le nouveau texte propose de remplacer ces peines par des amendes pour les journalistes accusés de délits de presse.
Les délits de diffamation et d’injure commis par voie de presse ne conduisent plus à la prison au Niger, selon le projet de loi modifiant et complétant la loi du 3 juillet 2019, portant répression de la cybercriminalité, adopté en Conseil des ministres du Niger.
«L’ordonnance du 4 juin 2010, portant régime de la liberté de presse a consacré le principe selon lequel aucun journaliste ne peut, dans l’exercice de ses fonctions, être privé de sa liberté pour délits commis par voie de presse», note le communiqué du Conseil des ministres.
Cette décision, selon le Gouvernement nigérien, est motivée par «le développement accéléré des nouvelles technologies de l’information et de la communication» qui a engendré des nouvelles formes de criminalités.
«Avec les modifications relatives à la cybercriminalité, hier en conseil des ministres, les délits de diffamation et d’injure ne conduisent plus à la prison», s’est réjoui le président nigérien, Mohamed Bazoum, sur Twitter.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)